L'OCDE n'a épargné personne dans sa dernière publication sur la croissance mondiale : au niveau global, la croissance en 2016 n'est plus qu'attendue à 3 % contre 3,3 % en novembre 2015, date de la dernière estimation. Ça reste biens supérieur aux prévisions de Moody's qui, de son côté, ne table que sur une croissance annuelle de 2,6 %.
Pour 2017, la croissance est également revue à la baisse par l'OCDE : la nouvelle prévision s'attend à une croissance de 3,3 %, contre 3,6 % précédemment. Et il ne faut pas aller bien loin pour trouver les causes de cette baisse généralisée des prévisions : la chute du cours du pétrole (-70 % par rapport au plus haut de juillet 2014) et le ralentissement de l'économie chinoise (attendue entre 6,2 et 6,5 % en 2016) sont les principaux facteurs du ralentissement global de l'économie.
Les grandes économies mondiales sont donc impactées par la crise ambiante et les Etats-Unis ne devraient connaître une croissance que de 2 % en 2016 selon l'OCDE (contre 2,5 % précédemment) tandis que l'Allemagne devrait croître de 1,4 %.
La France aussi souffre de la situation. Alors que l'OCDE s'attendait en novembre 2015 à une croissance de 1,3 % pour 2016 en Hexagone, elle ne table plus que sur 1,2 %. Une révision à la baisse, donc, qui ne fait pas les affaires du gouvernement. Ce dernier a réitéré son objectif de croissance de 1,5 % pour 2016 à maintes reprises.
Pour 2017, la croissance est également revue à la baisse par l'OCDE : la nouvelle prévision s'attend à une croissance de 3,3 %, contre 3,6 % précédemment. Et il ne faut pas aller bien loin pour trouver les causes de cette baisse généralisée des prévisions : la chute du cours du pétrole (-70 % par rapport au plus haut de juillet 2014) et le ralentissement de l'économie chinoise (attendue entre 6,2 et 6,5 % en 2016) sont les principaux facteurs du ralentissement global de l'économie.
Les grandes économies mondiales sont donc impactées par la crise ambiante et les Etats-Unis ne devraient connaître une croissance que de 2 % en 2016 selon l'OCDE (contre 2,5 % précédemment) tandis que l'Allemagne devrait croître de 1,4 %.
La France aussi souffre de la situation. Alors que l'OCDE s'attendait en novembre 2015 à une croissance de 1,3 % pour 2016 en Hexagone, elle ne table plus que sur 1,2 %. Une révision à la baisse, donc, qui ne fait pas les affaires du gouvernement. Ce dernier a réitéré son objectif de croissance de 1,5 % pour 2016 à maintes reprises.