Les annonces du gouvernement faites après les attentats et visant à renforcer la sécurité intérieure et extérieure ont été estimées à 600 millions d'euros. Des dépenses en plus qui risquent de mettre les bâtons dans les roues des objectifs gouvernementaux.
Michel Sapin, invité sur BFMTV ce jeudi 26 novembre 2015, a toutefois tenu à préciser que les objectifs restent inchangés : le gouvernement prévoit toujours un déficit de 3,3% en 2016 et de 2,7% en 2017. Et ce bien que le ministre ne mettra "aucun obstacle budgétaire pour assurer la sécurité intérieure ou extérieure".
Les propos du ministre des Finances se veulent donc surtout rassurants pour Bruxelles même si la Commission européenne, par le biais de son commissaire aux Affaires Economiques Pierre Moscovici, a déjà déclaré comprendre l'urgence de la situation et les dépenses supplémentaires annoncées.
" Le sérieux budgétaire continuera à s'appliquer et les objectifs de diminution de déficits que nous avons fixés pour l'année prochaine restent les mêmes" a déclaré le ministre. Pas sûr, toutefois, que le gouvernement y parviendra.
Avant les attentats la question était déjà épineuse : ni Bruxelles, ni l'OCDE, ni même le FMI n'estimaient réellement possible pour la France d'atteindre ses objectifs ambitieux de réduction des déficits. Les nouvelles dépenses ne devraient sans doute pas aider.
Michel Sapin, invité sur BFMTV ce jeudi 26 novembre 2015, a toutefois tenu à préciser que les objectifs restent inchangés : le gouvernement prévoit toujours un déficit de 3,3% en 2016 et de 2,7% en 2017. Et ce bien que le ministre ne mettra "aucun obstacle budgétaire pour assurer la sécurité intérieure ou extérieure".
Les propos du ministre des Finances se veulent donc surtout rassurants pour Bruxelles même si la Commission européenne, par le biais de son commissaire aux Affaires Economiques Pierre Moscovici, a déjà déclaré comprendre l'urgence de la situation et les dépenses supplémentaires annoncées.
" Le sérieux budgétaire continuera à s'appliquer et les objectifs de diminution de déficits que nous avons fixés pour l'année prochaine restent les mêmes" a déclaré le ministre. Pas sûr, toutefois, que le gouvernement y parviendra.
Avant les attentats la question était déjà épineuse : ni Bruxelles, ni l'OCDE, ni même le FMI n'estimaient réellement possible pour la France d'atteindre ses objectifs ambitieux de réduction des déficits. Les nouvelles dépenses ne devraient sans doute pas aider.