Shutterstock/economiematin
Alors qu'en France l'évasion fiscale est de plus en plus traquée et qu'elle pèse, tout de même, entre 60 et 80 milliards d'euros par an, en Italie la situation est catastrophique : selon Confindustria ce seraient 122 milliards d'euros que perd l'Etat italien à cause du non-paiement des charges ou de la TVA. Le gouvernement italien, lui, estime ce manque à gagner à 90 milliards d'euros par an.
Le patronat italien dénonce un laxisme patent en Italie : celui du Fisc. Il tente " davantage à faire rentrer de l'argent qu'à empêcher" l'évasion fiscale. Le Fisc accorde en effet régulièrement des amnisties aux fraudeurs afin de tenter de les remettre sur le droit chemin sans les accabler avec les impayés. Mais le résultat n'est pas au rendez-vous.
Sur le total de l'évasion fiscale en Italie, le non-paiement de la TVA, qui se traduit par l'absence de ticket de caisse dans bon nombre de magasins, représente 40 milliards d'euros. Or le gouvernement a tout simplement élevé le plafond de paiement en liquide à 3 000 euros (contre 1 000 euros auparavant) pour soutenir la consommation. Mais le paiement en liquide a plus de chances d'échapper au Fisc, raison pour laquelle le gouvernement français a validé la réforme inverse et baissé ce plafond à 1 000 euros.
Mais, surtout, Confindustria réclame plus de contrôles. En Italie, pour 99% des entreprises, un contrôle fiscal n'est mené que tous les 33 à 50 ans. Un laps de temps trop long qui fait le jeu des fraudeurs.
Le patronat italien dénonce un laxisme patent en Italie : celui du Fisc. Il tente " davantage à faire rentrer de l'argent qu'à empêcher" l'évasion fiscale. Le Fisc accorde en effet régulièrement des amnisties aux fraudeurs afin de tenter de les remettre sur le droit chemin sans les accabler avec les impayés. Mais le résultat n'est pas au rendez-vous.
Sur le total de l'évasion fiscale en Italie, le non-paiement de la TVA, qui se traduit par l'absence de ticket de caisse dans bon nombre de magasins, représente 40 milliards d'euros. Or le gouvernement a tout simplement élevé le plafond de paiement en liquide à 3 000 euros (contre 1 000 euros auparavant) pour soutenir la consommation. Mais le paiement en liquide a plus de chances d'échapper au Fisc, raison pour laquelle le gouvernement français a validé la réforme inverse et baissé ce plafond à 1 000 euros.
Mais, surtout, Confindustria réclame plus de contrôles. En Italie, pour 99% des entreprises, un contrôle fiscal n'est mené que tous les 33 à 50 ans. Un laps de temps trop long qui fait le jeu des fraudeurs.