La Suisse est donc le premier pays à emprunter sur 10 ans à un taux inférieur à 0%. 0,05% très précisément. Ce qui signifie que les investisseurs sont prêts à prêter de l'argent à l'Etat fédéral suisse... totalement à perte.
La France et l'Allemagne empruntent déjà à taux négatif, mais seulement sur 4 ans pour la première et 7 ans pour la seconde. Mais les emprunts sur dix ans sont également à des taux historiquement bas, 0,16% pour l'Allemagne, 0,44% pour la France, et si les taux continuent de baisser les deux principales économies de la zone euro pourraient aussi emprunter à taux négatif sur dix ans.
Naturellement il y a des bons et des mauvais côtés à cette tendance baissière des taux que l'on doit beaucoup à la chute de l'euro et au lancement du programme de rachats d'actifs de la BCE.
D'un côté, c'est une bonne nouvelle pour les Etats et les entreprises puisque ces derniers peuvent emprunter à des taux très bas et donc peuvent investir sans réellement s'inquiéter des intérêts à payer par la suite.
Mais certains secteurs, notamment le secteur de l'assurance, risque de perdre en stabilité puisque le rendement que les assurances promettent à leurs clients se retrouve être supérieur au rendement de leurs propres investissements. La différence devra sortir de la poche des sociétés d'assurance elles-mêmes... ce qui peut entraîner la faillite à terme.
La France et l'Allemagne empruntent déjà à taux négatif, mais seulement sur 4 ans pour la première et 7 ans pour la seconde. Mais les emprunts sur dix ans sont également à des taux historiquement bas, 0,16% pour l'Allemagne, 0,44% pour la France, et si les taux continuent de baisser les deux principales économies de la zone euro pourraient aussi emprunter à taux négatif sur dix ans.
Naturellement il y a des bons et des mauvais côtés à cette tendance baissière des taux que l'on doit beaucoup à la chute de l'euro et au lancement du programme de rachats d'actifs de la BCE.
D'un côté, c'est une bonne nouvelle pour les Etats et les entreprises puisque ces derniers peuvent emprunter à des taux très bas et donc peuvent investir sans réellement s'inquiéter des intérêts à payer par la suite.
Mais certains secteurs, notamment le secteur de l'assurance, risque de perdre en stabilité puisque le rendement que les assurances promettent à leurs clients se retrouve être supérieur au rendement de leurs propres investissements. La différence devra sortir de la poche des sociétés d'assurance elles-mêmes... ce qui peut entraîner la faillite à terme.