On ne sait pas encore si les syndicats vont accepter cette augmentation ou s'ils en réclameront une plus importante. En effet, selon Force Ouvrière le gel du point d'indice décidé par le gouvernement de Nicolas Sarkozy en 2010 a entraîné une baisse de pouvoir d'achat de 8 %. Force Ouvrière réclamait d'ailleurs une augmentation de 8 % pour compenser, chose que le gouvernement n'a pas acceptée.
Le geste, annoncé comme "significatif" par Manuel Valls, porte donc sur une revalorisation du point d'indice de 1,2 % étayée d'ici mars 2017. La première augmentation aurait lieu en novembre 2016 tandis que la seconde en mars 2017, quelques mois seulement après les prochaines élections présidentielles pour lesquelles la gauche n'est pas en position de favorite.
L'augmentation est donc supérieure à 1 %. Ce taux aurait de toute manière été refusé par les syndicats qui avaient annoncé ne pas l'accepter avant même le début de la réunion. 1,2 % pourrait donc être un compromis.
Mais une telle augmentation va coûter cher au gouvernement alors que celui-ci cherche à faire des économies. La Cour des Comptes avait estimé à 1,85 milliard d'euros le coût d'une revalorisation du point d'indice de 1 % pour toutes les branches de la fonction publique. Une augmentation de 1,2 % coûterait donc 2,2 milliards d'euros par an à l'Etat.
Le geste, annoncé comme "significatif" par Manuel Valls, porte donc sur une revalorisation du point d'indice de 1,2 % étayée d'ici mars 2017. La première augmentation aurait lieu en novembre 2016 tandis que la seconde en mars 2017, quelques mois seulement après les prochaines élections présidentielles pour lesquelles la gauche n'est pas en position de favorite.
L'augmentation est donc supérieure à 1 %. Ce taux aurait de toute manière été refusé par les syndicats qui avaient annoncé ne pas l'accepter avant même le début de la réunion. 1,2 % pourrait donc être un compromis.
Mais une telle augmentation va coûter cher au gouvernement alors que celui-ci cherche à faire des économies. La Cour des Comptes avait estimé à 1,85 milliard d'euros le coût d'une revalorisation du point d'indice de 1 % pour toutes les branches de la fonction publique. Une augmentation de 1,2 % coûterait donc 2,2 milliards d'euros par an à l'Etat.