Depuis 2011, la compagnie aérienne battant pavillon français n'avait pas réalisé de commande d'envergure auprès de son principal partenaire Airbus. Selon le Journal du Dimanche, cela changera mardi, à la veille de la publication des résultats trimestriels du groupe. Air France devrait passer commande de 50 à 70 A220, avec une option d'achat pour d'autres appareils du même type. Mais pas d'A320neo, comme il en avait été question un moment.
L'A220 est un appareil un peu spécial dans le catalogue d'Airbus. Il s'agit de l'ancienne gamme CSeries du canadien Bombardier, rebaptisée A220 après la prise de participation majoritaire du constructeur européen dans ce programme. Ces appareils moyen-courriers comptent déjà deux clients importants : le groupe américain Delta, partenaire d'Air France, et la low-cost Jet Blue. L'A220 peut transporter de 100 à 150 passagers dans des destinations pouvant aller jusqu'à 6 000 km. De fait, il peut aisément assurer des lignes normalement dévolues aux longs-courriers, le tout avec une consommation réduite : moins de 2 litres aux 100 kilomètres par passager.
Si Airbus empocherait là un joli contrat, politiquement la décision d'Air France risque d'être plus difficile à faire passer. L'A220 est en effet produit au Canada et aux États-Unis, Airbus ne gérant finalement que la commercialisation. Néanmoins, les lignes de production toulousaines ne manquent pas d'activité : les carnets de commande sont pleins. Les premiers A350 assemblés en France vont d'ailleurs être livrés fin septembre à Air France.
L'A220 est un appareil un peu spécial dans le catalogue d'Airbus. Il s'agit de l'ancienne gamme CSeries du canadien Bombardier, rebaptisée A220 après la prise de participation majoritaire du constructeur européen dans ce programme. Ces appareils moyen-courriers comptent déjà deux clients importants : le groupe américain Delta, partenaire d'Air France, et la low-cost Jet Blue. L'A220 peut transporter de 100 à 150 passagers dans des destinations pouvant aller jusqu'à 6 000 km. De fait, il peut aisément assurer des lignes normalement dévolues aux longs-courriers, le tout avec une consommation réduite : moins de 2 litres aux 100 kilomètres par passager.
Si Airbus empocherait là un joli contrat, politiquement la décision d'Air France risque d'être plus difficile à faire passer. L'A220 est en effet produit au Canada et aux États-Unis, Airbus ne gérant finalement que la commercialisation. Néanmoins, les lignes de production toulousaines ne manquent pas d'activité : les carnets de commande sont pleins. Les premiers A350 assemblés en France vont d'ailleurs être livrés fin septembre à Air France.