Une implantation stratégique
Des pans entiers de l'industrie sont dépendants de l'approvisionnement en puces électroniques. Le secteur informatique bien sûr, mais aussi et surtout l'automobile, qui peine déjà à se relever de la crise sanitaire. Le commissaire européen Thierry Breton estime qu'il est « stratégique » pour l'Union européenne de se doter d'une capacité de production adéquate afin d'être moins tributaire de l'Asie.
Intel a répondu à l'appel : le géant américain des semi-conducteurs annoncera au début de l'année prochaine le lieu où sera implantée sa première usine européenne de production de puces électroniques. L'Allemagne part grande favorite, notamment la région de Dresde qui cumule les atouts : d'abord du foncier disponible, et aussi une main d'œuvre dont le bassin recouvre aussi la Pologne et la République tchèque.
Intel a répondu à l'appel : le géant américain des semi-conducteurs annoncera au début de l'année prochaine le lieu où sera implantée sa première usine européenne de production de puces électroniques. L'Allemagne part grande favorite, notamment la région de Dresde qui cumule les atouts : d'abord du foncier disponible, et aussi une main d'œuvre dont le bassin recouvre aussi la Pologne et la République tchèque.
Un investissement de 80 milliards d'euros
Cette région est également le bastion de la haute technologie allemande. Bosch y a récemment ouvert une usine, avec six mois d'avance sur le calendrier prévu. Une souplesse qui pourrait permettre à Intel d'achever rapidement la construction de ligne de production. Et ce n'est pas tout, puisqu'à terme l'entreprise compte ouvrir six usines en Europe, ce qui représente un investissement colossal de 80 millions d'euros.
La France est aussi concernée par ce projet. Si les régions de Paris et de Grenoble ont été un temps envisagées, les besoins d'Intel sont trop importants. Rien n'est perdu, puisque le groupe pourrait se rapprocher du laboratoire de recherches CEA-Leti justement basé à Grenoble, avec lequel une collaboration a été entamée. L'Italie pourrait aussi en profiter avec l'implantation d'une usine en aval de la production allemande.
La France est aussi concernée par ce projet. Si les régions de Paris et de Grenoble ont été un temps envisagées, les besoins d'Intel sont trop importants. Rien n'est perdu, puisque le groupe pourrait se rapprocher du laboratoire de recherches CEA-Leti justement basé à Grenoble, avec lequel une collaboration a été entamée. L'Italie pourrait aussi en profiter avec l'implantation d'une usine en aval de la production allemande.