La semaine de l'éco du lundi 3 août 2015

 Dan Price avait fait le buzz en avril 2015 lorsqu'il avait, sur un coup de tête, réduit son propre salaire de PDG de l'entreprise de paiements Gravity pour augmenter tous ses salariés et les payer 70 000 dollars par an. Tous ses salariés, sans exception aucune. Et Dan Price pensait que c'était une bonne idée ; mais il est en train de déchanter : au lieu d'avoir gagné leur confiance, leur estime et leur gratitude il subit des critiques. Et certains employés démissionnent.
 

 Ce qui devait arriver arriva : ce lundi 3 août 2015 la Bourse d'Athènes a rouvert ses portes après la crise du Grexit. Elle avait été fermée par Alexis Tsipras, Premier ministre, le 26 juin alors que l'avenir de la Grèce était en suspens. Comme on pouvait s'y attendre l'effet de la crise grecque et les accords conclus à la dernière minute ont miné la confiance des investisseurs. Et la Bourse s'est littéralement effondrée à l'ouverture ce qui ne laisse présager rien de bon.
 

 En six ans d’existence, Uber s’est imposé à vitesse grand V comme un poids lourd de l’économie partout dans le monde. Et ce avec un principe simple et brillant à la fois : le transport de passager dans des véhicules de tourisme.
 

 Thales court de contrat en contrat ces derniers temps. Rien qu’au premier trimestre, le groupe français a ainsi remporté deux appels d’offres pour le métro de Doha, au Qatar, et pour celui de Hong-Kong, pour de la signalisation ferroviaire urbaine.
 

 Apple n’est plus le premier constructeur de smartphones en Chine. Le constructeur californien, qui s’était établi à la première place au premier trimestre, a dû rétrograder de deux positions pour la période d’avril à fin juin.
 

 La Société Générale a publié ce mercredi 5 août 2015 les résultats pour le deuxième trimestre 2015. Des résultats plus que satisfaisant car la banque a enregistré une hausse de son bénéfice de 25%, largement au-dessus de l'attente des analystes. Alors pour fêter ça elle a annoncé un gros plan d'investissement et d'embauches... non, on rigole : elle va réduire encore ses coûts pour faire plus de bénéfices.
 

 Ce mercredi 5 août 2015 le Conseil constitutionnel a donné son avis sur la désormais célèbre Loi Macron, la loi voulue par le ministre de l'Economie qui a été adoptée de manière forcée grâce à une procédure 49-3 à l'Assemblée nationale. Si la grande majorité de la loi a été validée par les Sages, plusieurs articles ont été censurés ou retoqués.
 

 Cette règle, issue de la loi de régulation Wall Street 2010, entrera en vigueur en 2017 et s'appliquera à la plupart des entreprises côtés en Bourse. Elle déchaîne actuellement la colère des lobbies financiers américains.