Un chômage à 5%
L'exécutif a toujours pour ambition d'atteindre un taux de chômage de 5% à la fin du quinquennat (il est actuellement de 7,3%). Pour y parvenir, une des mesures phare du nouveau mandat d'Emmanuel Macron c'est de réformer l'assurance chômage. Mais avant cela, il faut impérativement prolonger les règles de la réforme votée en 2019 et mise en œuvre en 2021 en raison de la crise sanitaire. « Elles arrivent à échéance le 1er novembre 2022 », explique Olivier Dussopt au Parisien.
C'est pourquoi le gouvernement va présenter un texte de loi à la rentrée « pour permettre à cette réforme de continuer à produire ses effets positifs et réfléchir à l’étape d’après ». L'étape d'après, c'est « aller plus loin ». Les règles d'indemnisation doivent en effet tenir compte de la situation du marché de l'emploi, « comme le fait par exemple le Canada ». Le ministre du Travail résume l'idée de l'exécutif en une phrase : « Quand ça va bien, on durcit les règles et, quand ça va mal, on les assouplit ».
C'est pourquoi le gouvernement va présenter un texte de loi à la rentrée « pour permettre à cette réforme de continuer à produire ses effets positifs et réfléchir à l’étape d’après ». L'étape d'après, c'est « aller plus loin ». Les règles d'indemnisation doivent en effet tenir compte de la situation du marché de l'emploi, « comme le fait par exemple le Canada ». Le ministre du Travail résume l'idée de l'exécutif en une phrase : « Quand ça va bien, on durcit les règles et, quand ça va mal, on les assouplit ».
Critères objectifs
Reste que cette réforme de l'assurance chômage risque de se heurter à une Assemblée qui n'est pas acquise au gouvernement, loin de là. C'est pourquoi Olivier Dussopt va discuter avec les partenaires sociaux à la rentrée. Des pistes « peuvent être ouvertes » selon lui, « sur la durée d’indemnisation et son caractère dégressif ». La concertation permettra d'approfondir la réflexion et trouver des terrains d'entente.
Il faudra également mettre une place des critères objectifs pour déterminer le passage entre une « bonne situation » et une « situation dégradée ». Pour Olivier Dussopt, il peut s'agir d'un nombre de trimestres consécutifs « avec une amélioration de l'emploi », soit par un comité qui donnerait son avis. Là aussi, la concertation est indispensable pour trouver les bons outils.
Il faudra également mettre une place des critères objectifs pour déterminer le passage entre une « bonne situation » et une « situation dégradée ». Pour Olivier Dussopt, il peut s'agir d'un nombre de trimestres consécutifs « avec une amélioration de l'emploi », soit par un comité qui donnerait son avis. Là aussi, la concertation est indispensable pour trouver les bons outils.