Un bond de 40% des livraisons, mais c'est insuffisant
Tesla n'a jamais livré autant de voitures que l'an dernier : 1,31 million de véhicules, c'est un bond de 40% d'une année sur l'autre. Mais malgré ce volume, c'est insuffisant pour tenir l'objectif que le constructeur tout électrique s'était fixé d'une hausse de 50%. Illustration au quatrième trimestre, durant lequel le groupe a livré 405.000 unités alors qu'il prévoyait 427.000 livraisons… En octobre, l'entreprise avait alerté les marchés que l'objectif ne serait peut-être pas tenu. Ça a donc bien été le cas.
Tesla a beau avoir aussi prévenu que cet objectif de hausse de 50% par en moyenne pouvait fluctuer en fonction des opérations, la déception était de mise : l'action a dévissé de 11% ce mardi et il est probable qu'elle continue de reculer. En 2022, le titre Tesla a lourdement chuté de 65%. Le constructeur avait pourtant tenté le tout pour le tout en fin d'année.
Tesla a beau avoir aussi prévenu que cet objectif de hausse de 50% par en moyenne pouvait fluctuer en fonction des opérations, la déception était de mise : l'action a dévissé de 11% ce mardi et il est probable qu'elle continue de reculer. En 2022, le titre Tesla a lourdement chuté de 65%. Le constructeur avait pourtant tenté le tout pour le tout en fin d'année.
Tesla a un problème Elon Musk
D'abord en proposant des remises inédites sur ses véhicules, ce qui a d'ailleurs contribué à faire baisser l'action. Elon Musk, le patron de Tesla, a également demandé à ses employés de se porter volontaire pour livrer le maximum de véhicules d'ici la fin décembre. Mais tout cela n'a pas été suffisant pour tenir les objectifs, et les choses pourraient devenir encore plus compliquées dans les mois à venir.
La concurrence pose ainsi un problème de plus en plus aigu. Elle s'est mise au niveau de Tesla et mieux encore, on peut trouver des gammes de véhicules plus abordables pour des prestations proches en particulier en Chine. Et puis il reste le « cas » Elon Musk, qui se préoccupe davantage de Twitter que de Tesla alors que les investisseurs réclament un CEO à plein temps.
La concurrence pose ainsi un problème de plus en plus aigu. Elle s'est mise au niveau de Tesla et mieux encore, on peut trouver des gammes de véhicules plus abordables pour des prestations proches en particulier en Chine. Et puis il reste le « cas » Elon Musk, qui se préoccupe davantage de Twitter que de Tesla alors que les investisseurs réclament un CEO à plein temps.