Passation de pouvoir chez Airbus. L’assemblée générale de l’avionneur européen a intronisé Guillaume Faury, qui prend la place de Tom Enders. Airbus n’est pas à plaindre : son carnet de commandes, fort de 7 350 avions à livrer, va procurer suffisamment de travail pour les dix prochaines années. Mais bien sûr, le constructeur ne compte pas se reposer sur ses lauriers, et son nouveau patron non plus. Parmi les défis qui se posent à Guillaume Faury, se trouve la montée de la cadence de production de l’A320neo : ce modèle est la vedette du catalogue du groupe, alors que son concurrent direct le 737 MAX est cloué au sol depuis des semaines pour des raisons de sécurité.
L’A320 représente 626 des 800 avions livrés en 2018, et la part du lion dans le carnet de commandes, avec 6 500 exemplaires à livrer. Mais la chaîne d’assemblage est complexe, ce d’autant que le constructeur doit composer avec le retard des fournisseurs de moteurs, Pratt & Whitney et CFM International. Airbus a l’objectif de monter la production mensuelle à 60 unités d’ici cet été, puis 63 l’année prochaine. En espérant que l’intendance suive, il en va de la rentabilité de l’entreprise.
En mettant un point final au programme du très gros porteur A380 (dont les dernières livraisons auront lieu en 2021), Tom Enders a retiré une épine dans le pied de son successeur. Guillaume Faury va pouvoir mettre la force commerciale d’Airbus au service de l’A350, qui va concurrencer plus franchement encore Boeing sur le marché du long courrier, ainsi que sur l’A220 issu de l’ex-programme CSeries de Bombardier. Il y a urgence : depuis le début de l’année, le solde des commandes est négatif avec -58 unités en raison des annulations.
L’A320 représente 626 des 800 avions livrés en 2018, et la part du lion dans le carnet de commandes, avec 6 500 exemplaires à livrer. Mais la chaîne d’assemblage est complexe, ce d’autant que le constructeur doit composer avec le retard des fournisseurs de moteurs, Pratt & Whitney et CFM International. Airbus a l’objectif de monter la production mensuelle à 60 unités d’ici cet été, puis 63 l’année prochaine. En espérant que l’intendance suive, il en va de la rentabilité de l’entreprise.
En mettant un point final au programme du très gros porteur A380 (dont les dernières livraisons auront lieu en 2021), Tom Enders a retiré une épine dans le pied de son successeur. Guillaume Faury va pouvoir mettre la force commerciale d’Airbus au service de l’A350, qui va concurrencer plus franchement encore Boeing sur le marché du long courrier, ainsi que sur l’A220 issu de l’ex-programme CSeries de Bombardier. Il y a urgence : depuis le début de l’année, le solde des commandes est négatif avec -58 unités en raison des annulations.