Une fusion qui génère des profits
Stellantis a su tirer son épingle du jeu l'an dernier, malgré un contexte marqué par la crise sanitaire et une chaîne d'approvisionnement grippée. En 2021, le constructeur automobile (fruit de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler) a enregistré un chiffre d'affaires de 152,12 milliards d'euros, soit 14% de mieux qu'en 2020, en prenant en compte les résultats combinés des deux groupes. Des ventes d'autant plus satisfaisantes que la pénurie de composants a entraîné une perte de production de 1,6 million de véhicules.
Le bénéfice net s'établit à 13,4 milliards d'euros, c'est tout simplement le triple de celui engrangé l'année précédente par les deux constructeurs (ils ont fusionné en janvier 2021). C'est surtout la marge opérationnelle qui étonne : à 11,6%, c'est un niveau rare pour un constructeur automobile. L'industrie tourne généralement à une marge à un chiffre. En tout cas, c'est davantage que les prévisions des analystes.
Le bénéfice net s'établit à 13,4 milliards d'euros, c'est tout simplement le triple de celui engrangé l'année précédente par les deux constructeurs (ils ont fusionné en janvier 2021). C'est surtout la marge opérationnelle qui étonne : à 11,6%, c'est un niveau rare pour un constructeur automobile. L'industrie tourne généralement à une marge à un chiffre. En tout cas, c'est davantage que les prévisions des analystes.
Grosse prime d'intéressement
Stellantis explique dans le communiqué que ces très bons chiffres sont la conséquence de « l'accélération des synergies liées à la fusion et la réalisation de performances commerciales solides, et tirés par une focalisation sur la vitesse d'exécution depuis la naissance de la nouvelle entreprise ». De toute évidence, le mariage entre ces deux constructeurs donne d'excellents résultats !
Et cela va se répercuter pour les salariés. Carlos Tavares a annoncé sur Franceinfo qu'en France, « en particulier pour les plus bas salaires », Stellantis va verser jusqu'à deux fois et demi le smic. Les salariés français recevront « un intéressement de 4 000 euros minimum - en moyenne de 4 400 euros – comme résultat tangible, concret de l’amélioration des résultats de l’entreprise ». Le directeur général s'engage à « distribuer à nos salariés une partie importante de cette richesse ».
Et cela va se répercuter pour les salariés. Carlos Tavares a annoncé sur Franceinfo qu'en France, « en particulier pour les plus bas salaires », Stellantis va verser jusqu'à deux fois et demi le smic. Les salariés français recevront « un intéressement de 4 000 euros minimum - en moyenne de 4 400 euros – comme résultat tangible, concret de l’amélioration des résultats de l’entreprise ». Le directeur général s'engage à « distribuer à nos salariés une partie importante de cette richesse ».