Le pays le plus avancé dans la robotisation, la Corée du Sud, va opérer un changement radical dans sa politique sur les robots. Actuellement, et jusqu’à fin 2017 selon les plans du gouvernement, toute entreprise qui investit dans la robotisation de ses activités afin d’améliorer les performances bénéficie d’une déduction fiscale comprise entre 3 % et 7 % en fonction des montants et de l’objectif de l’opération.
Cet avantage devait initialement se terminer fin 2017 mais le gouvernement pense à le prolonger jusqu’à fin 2019. Toutefois il va y avoir un changement : la déduction fiscale ne sera plus que comprise entre 1 % et 5 % du montant total de l’investissement, soit une baisse de 2 %. Les industriels du secteur estiment qu’il s’agit bien là d’une première taxe sur les robots.
Naturellement, ce n’est pas la taxe sur les robots pensée par Bill Gates, Benoît Hamon et les autres soutiens du revenu universel, mais il s’agit bien d’une taxe. Ce que le Korean Times, le journal sud-coréen qui dévoile cette information, ne dit pas est si le gouvernement compte mettre en place un revenu universel tiré de ce nouvel impôt un peu particulier.
Il se peut qu’ainsi faisant la Corée prépare les entreprises à l’instauration d’une véritable taxe sur les robots qui remplacerait, par exemple, le manque à gagner pour l’État de l’emploi d’une personne physique, autant en termes de charges sociales qu’en termes de croissance économique : un employé payé va dépenser, un robot ne dépense rien.
Cet avantage devait initialement se terminer fin 2017 mais le gouvernement pense à le prolonger jusqu’à fin 2019. Toutefois il va y avoir un changement : la déduction fiscale ne sera plus que comprise entre 1 % et 5 % du montant total de l’investissement, soit une baisse de 2 %. Les industriels du secteur estiment qu’il s’agit bien là d’une première taxe sur les robots.
Naturellement, ce n’est pas la taxe sur les robots pensée par Bill Gates, Benoît Hamon et les autres soutiens du revenu universel, mais il s’agit bien d’une taxe. Ce que le Korean Times, le journal sud-coréen qui dévoile cette information, ne dit pas est si le gouvernement compte mettre en place un revenu universel tiré de ce nouvel impôt un peu particulier.
Il se peut qu’ainsi faisant la Corée prépare les entreprises à l’instauration d’une véritable taxe sur les robots qui remplacerait, par exemple, le manque à gagner pour l’État de l’emploi d’une personne physique, autant en termes de charges sociales qu’en termes de croissance économique : un employé payé va dépenser, un robot ne dépense rien.