Philippe Varin a finalement cédé sous la pression, tout en expliquant que les chiffres évoqués reposaient sur de fausses idées.
L'annonce de la retraite-chapeau de Philippe Varin avait provoqué un véritable tollé. Tollé politique, tollé syndical, tollé médiatique, presque tout le monde s'accordait à dire que pour quelqu'un qui quitte un groupe automobile en faillite, une faillite que beaucoup lui incombent, une retraite de 21 millions d'euros a quelque chose d'indécent.
Hier, en fin de journée, Philippe Varin, cédant à cette pression, annonçait devant quelques journalistes qu'il renonçait à ce joli pactole. Dans la soirée, François Hollande faisait part de la sagesse de cette décision. Il faut dire que la pression n'avait cessé de grimper pour le futur ex-patron de PSA.
Dans la matinée, Arnaud Montebourg et Pierre Moscovici notamment, avaient demandé à PSA de "reconsidérer le montant ou les modalités de la retraite-chapeau de son président du directoire". Message reçu cinq sur cinq par PSA qui est actuellement tenu à la gorge par le gouvernement d'un point de vue financier, à hauteur de 7 milliards d'euros.
De son côté, Philippe Varin a déclaré "comprendre" que les chiffres évoqués puissent gêner, tout en soulignant que ces derniers reposaient sur des idées fausses. Il a notamment explique que les 21 millions en question correspondent à un calcul sur 25 ans et comprennent pour les 2/3 des impôts et des taxes. Il a enfin insisté sur le fait qu'il ne toucherait aucune indemnité à son départ du groupe.
Hier, en fin de journée, Philippe Varin, cédant à cette pression, annonçait devant quelques journalistes qu'il renonçait à ce joli pactole. Dans la soirée, François Hollande faisait part de la sagesse de cette décision. Il faut dire que la pression n'avait cessé de grimper pour le futur ex-patron de PSA.
Dans la matinée, Arnaud Montebourg et Pierre Moscovici notamment, avaient demandé à PSA de "reconsidérer le montant ou les modalités de la retraite-chapeau de son président du directoire". Message reçu cinq sur cinq par PSA qui est actuellement tenu à la gorge par le gouvernement d'un point de vue financier, à hauteur de 7 milliards d'euros.
De son côté, Philippe Varin a déclaré "comprendre" que les chiffres évoqués puissent gêner, tout en soulignant que ces derniers reposaient sur des idées fausses. Il a notamment explique que les 21 millions en question correspondent à un calcul sur 25 ans et comprennent pour les 2/3 des impôts et des taxes. Il a enfin insisté sur le fait qu'il ne toucherait aucune indemnité à son départ du groupe.