L'héritier Lagardère en difficulté
L'été 2024 marque un tournant pour Arnaud Lagardère, héritier et actuel dirigeant du groupe familial fondé par son père, Jean-Luc Lagardère. Sous le feu des critiques depuis plusieurs années pour sa gestion du groupe, l'homme d'affaires a récemment pris des mesures drastiques pour régler ses problèmes financiers. En effet, selon une information révélée par Le Figaro, Arnaud Lagardère a vendu près de 8,5 millions d'actions du groupe Lagardère, pour un montant total de 205 millions d'euros, afin de réduire son endettement.
Cette cession, réalisée au prix unitaire de 24,10 euros par action, a considérablement réduit sa participation dans le groupe. Arnaud Lagardère ne détient désormais plus que 5,12 % du capital et 4,49 % des droits de vote du groupe, contre 11,11 % auparavant. L'acquéreur de ces actions n'est autre que Vivendi, le géant des médias contrôlé par Vincent Bolloré, qui a pris le contrôle du groupe Lagardère fin 2023 après une longue période de tensions entre les deux entités.
Les fonds obtenus par Arnaud Lagardère grâce à cette vente sont destinés principalement à apurer ses dettes fiscales. Bien que le montant exact réclamé par le fisc ne soit pas public, il est estimé que Lagardère devait régler un redressement fiscal d'environ 50 millions d'euros, selon des informations rapportées par Le Monde en mai dernier. Interrogé par Le Figaro, Arnaud Lagardère a déclaré : « J’ai vendu pour solder mon endettement, qui est presque à zéro, et sera bientôt à zéro. »
Cette cession, réalisée au prix unitaire de 24,10 euros par action, a considérablement réduit sa participation dans le groupe. Arnaud Lagardère ne détient désormais plus que 5,12 % du capital et 4,49 % des droits de vote du groupe, contre 11,11 % auparavant. L'acquéreur de ces actions n'est autre que Vivendi, le géant des médias contrôlé par Vincent Bolloré, qui a pris le contrôle du groupe Lagardère fin 2023 après une longue période de tensions entre les deux entités.
Les fonds obtenus par Arnaud Lagardère grâce à cette vente sont destinés principalement à apurer ses dettes fiscales. Bien que le montant exact réclamé par le fisc ne soit pas public, il est estimé que Lagardère devait régler un redressement fiscal d'environ 50 millions d'euros, selon des informations rapportées par Le Monde en mai dernier. Interrogé par Le Figaro, Arnaud Lagardère a déclaré : « J’ai vendu pour solder mon endettement, qui est presque à zéro, et sera bientôt à zéro. »
Des dettes fiscales importantes
Ces déclarations viennent confirmer les difficultés financières que rencontre Lagardère depuis plusieurs années, accentuées par un train de vie très élevé et une gestion controversée. Dès 2019, des révélations dans la presse avaient mis en lumière un endettement croissant, masqué par l'absence de publication des comptes de sa holding personnelle. La situation s'est dégradée au point que la valeur des actions détenues par Lagardère était presque équivalente à son niveau d'endettement.
Par ailleurs, depuis avril dernier, Arnaud Lagardère est également mis en examen pour abus de biens sociaux dans le cadre d'une enquête sur le financement de ses dépenses personnelles par ses sociétés. Cette mise en examen pourrait fragiliser encore davantage sa position au sein du groupe qu'il dirige, d'autant plus que sa participation minoritaire actuelle limite désormais fortement son influence.
La vente massive d'actions par Arnaud Lagardère symbolise un chapitre difficile de l'histoire de cet empire familial. L'avenir du groupe, sous la direction de Vivendi, s'annonce désormais incertain pour l'héritier, dont la prise de décision semble de plus en plus contrainte par ses difficultés personnelles et financières.
Par ailleurs, depuis avril dernier, Arnaud Lagardère est également mis en examen pour abus de biens sociaux dans le cadre d'une enquête sur le financement de ses dépenses personnelles par ses sociétés. Cette mise en examen pourrait fragiliser encore davantage sa position au sein du groupe qu'il dirige, d'autant plus que sa participation minoritaire actuelle limite désormais fortement son influence.
La vente massive d'actions par Arnaud Lagardère symbolise un chapitre difficile de l'histoire de cet empire familial. L'avenir du groupe, sous la direction de Vivendi, s'annonce désormais incertain pour l'héritier, dont la prise de décision semble de plus en plus contrainte par ses difficultés personnelles et financières.