Emirates, Qatar Ariways, Etihad sont des noms désormais familiers des voyageurs internationaux, au grand dam des compagnies aériennes européennes qui luttent à la fois contre les assauts de ces nouvelles-nés et des compagnies low cost sur leur par de marché. Rien ne semble arrêter l’ascension des compagnies aériennes du Golfe persique et le contraste que cela génère avec la trajectoire des compagnies européennes se fait d’autant plus fort : alors qu’Emirates ne cesse d’augmenter sa flotte depuis 2006, Air France déclarait 809 millions d’euros de perte pour l’année 2011.
Prix en tenaille par la concurrence et les difficultés financières, les compagnies aériennes les plus anciennes semblent acculées. Les compagnies du Golfe tirent un avantage stratégique de la position de leur aéroport de rattachement sur le planisphère : la péninsule arabique se trouve à mi-chemin entre l’Europe et l’Asie. Les compagnies qui y possèdent leurs infrastructures de rattachement peuvent donc bénéficier de conditions de transit avantageuses pour organiser et effectuer les liaisons entre l’Ouest et l’Est du continent eurasiatique.
Les pays du Golfe sont ainsi devenus des hubs aériens à destination de l’Asie et cela profite bien sûr et surtout à leurs compagnies nationales. En outre, ces dernières ne manquent pas d’être soutenues par les gouvernements nationaux : Emirates est intégralement détenue par le gouvernement de l’État de Dubaï, Qatar Airways appartient pour moitié au Qatar. Ces compagnies jouissent donc de facilité financière importante en sens que l’État peut par exemple gérer de concert ces entreprises et le développement d’infrastructures qui leur seront profitables.
Les compagnies du Golfe assurent des liaisons entre l’Europe et l’Asie. Sur ces trajets prisés par les voyageurs d’affaires, ces compagnies profitent d’un positionnement de niche qui leur permet de développer un service haut de gamme profitable à leur image de marque. Proposant ces prestations à des coûts inférieurs à celles des compagnies européennes, les jeunes compagnies du Golfe s’imposent une nouvelle fois comme des challengeurs menaçants.
Dans un tel contexte concurrentiel, deux axes de réactions s’imposent aux compagnies historiques. Pour résoudre le problème des coûts tout d’abord, ces dernières n’ont d’autres choix que de restructurer pour optimiser le fonctionnement de leurs structures. D’ores et déjà, Air France s’est engagée dans cette voie avec son plan Transform 2015 qui matérialise la prise en compte des nouvelles menaces stratégiques sur le marché de l’aviation civile. Par ailleurs, une démarche de repositionnement sur des prestations rentables est sans doute inévitable. Dès le début des années 2000, British Airways a ainsi recentré son activité autour de la clientèle d’affaires. Cette logique consistant à identifier et à favoriser des marchés porteurs a depuis inspiré d’autres compagnies comme Air France qui s’emploie aujourd’hui à cibler plus étroitement leur marché sur les vols longs courriers. À bien des égards, l’intensification de la concurrence sur le marché de l’aviation civile risque ainsi de changer radicalement le profil des compagnies aériennes européennes.
Prix en tenaille par la concurrence et les difficultés financières, les compagnies aériennes les plus anciennes semblent acculées. Les compagnies du Golfe tirent un avantage stratégique de la position de leur aéroport de rattachement sur le planisphère : la péninsule arabique se trouve à mi-chemin entre l’Europe et l’Asie. Les compagnies qui y possèdent leurs infrastructures de rattachement peuvent donc bénéficier de conditions de transit avantageuses pour organiser et effectuer les liaisons entre l’Ouest et l’Est du continent eurasiatique.
Les pays du Golfe sont ainsi devenus des hubs aériens à destination de l’Asie et cela profite bien sûr et surtout à leurs compagnies nationales. En outre, ces dernières ne manquent pas d’être soutenues par les gouvernements nationaux : Emirates est intégralement détenue par le gouvernement de l’État de Dubaï, Qatar Airways appartient pour moitié au Qatar. Ces compagnies jouissent donc de facilité financière importante en sens que l’État peut par exemple gérer de concert ces entreprises et le développement d’infrastructures qui leur seront profitables.
Les compagnies du Golfe assurent des liaisons entre l’Europe et l’Asie. Sur ces trajets prisés par les voyageurs d’affaires, ces compagnies profitent d’un positionnement de niche qui leur permet de développer un service haut de gamme profitable à leur image de marque. Proposant ces prestations à des coûts inférieurs à celles des compagnies européennes, les jeunes compagnies du Golfe s’imposent une nouvelle fois comme des challengeurs menaçants.
Dans un tel contexte concurrentiel, deux axes de réactions s’imposent aux compagnies historiques. Pour résoudre le problème des coûts tout d’abord, ces dernières n’ont d’autres choix que de restructurer pour optimiser le fonctionnement de leurs structures. D’ores et déjà, Air France s’est engagée dans cette voie avec son plan Transform 2015 qui matérialise la prise en compte des nouvelles menaces stratégiques sur le marché de l’aviation civile. Par ailleurs, une démarche de repositionnement sur des prestations rentables est sans doute inévitable. Dès le début des années 2000, British Airways a ainsi recentré son activité autour de la clientèle d’affaires. Cette logique consistant à identifier et à favoriser des marchés porteurs a depuis inspiré d’autres compagnies comme Air France qui s’emploie aujourd’hui à cibler plus étroitement leur marché sur les vols longs courriers. À bien des égards, l’intensification de la concurrence sur le marché de l’aviation civile risque ainsi de changer radicalement le profil des compagnies aériennes européennes.