Une année 2019 qui se termine dans le rouge
La publication des chiffres de l’année 2019 du constructeur français n’ont guère plu : le groupe a vendu 3,4% de voitures de moins et a encaissé une perte nette de 141 millions d’euros. Une perte qui est une première depuis 10 ans et qui s’accompagne, de plus, d’une mauvaise santé d’un de ses partenaires principaux, Nissan, membre de l’alliance que les deux entreprises forment avec Mitsubishi.
Ce dernier a fait pire que Renault en 2019, vendant 8,4% de voitures de moins en 2019 par rapport à 2018. La situation est donc compliquée pour l’ensemble de l’alliance, ce qui a fait dire à la PDG par intérim du groupe, Clotilde Delbos, qu’aucune mesure n’est exclue pour redresser la barre. Une annonce faite alors que le nouveau PDG, Luca De Meo, débauché de chez Seat, n’est pas attendu à son poste avant le 1er juillet 2020.
Ce dernier a fait pire que Renault en 2019, vendant 8,4% de voitures de moins en 2019 par rapport à 2018. La situation est donc compliquée pour l’ensemble de l’alliance, ce qui a fait dire à la PDG par intérim du groupe, Clotilde Delbos, qu’aucune mesure n’est exclue pour redresser la barre. Une annonce faite alors que le nouveau PDG, Luca De Meo, débauché de chez Seat, n’est pas attendu à son poste avant le 1er juillet 2020.
Des fermetures d’usines envisagées, même en France
La PDG par intérim du constructeur français a été claire : « rien n’est exclu ». De fait, les fermetures d’usines pourraient se concrétiser avec, de plus, la possibilité que certains sites français soient fermés. Le gouvernement s’est déjà montré méfiant ; l’État est le premier actionnaire de Renault avec 15% du capital et ce serait un coup dur à l’image d’Emmanuel Macron si, lors de son mandat et alors qu’il a fait de l’emploi son cheval de bataille, des usines Renault fermaient en France.
Bruno Le Maire, le 18 février 2020, soit 4 jours après les annonces du groupe, a déclaré que le gouvernement sera « très vigilant sur la préservation de l'emploi et des sites industriels en France ». Le début d’un bras de fer, peut-être…
Bruno Le Maire, le 18 février 2020, soit 4 jours après les annonces du groupe, a déclaré que le gouvernement sera « très vigilant sur la préservation de l'emploi et des sites industriels en France ». Le début d’un bras de fer, peut-être…