Aux États-Unis en 2011, démocrates et républicains avaient ensemble convenu d’un accord pour limiter la progression de la dette publique. Ces mesures, connues sous le nom de Budget Control Act, introduisaient notamment le fameux fiscal cliff. Mais la pertinence de procéder à cette hausse d’impôts, au même titre qu’à d’autres mesures, a été largement remise en question à une époque où la reprise de l’activité économique est encore fragile aux États-Unis. La plupart de ces mesures ont été abandonnées, mais pas la volonté de contrôle des dépenses de l’État américain.
Durant les premières semaines de l’année 2013, démocrates et républicains ont été en négociation pour trouver des solutions de substitutions aux mesures telles qu’elles étaient énoncées dans le Budget Control Act. Malheureusement, les négociations patinent et les points de rencontre entre les deux camps débouchent sur des dispositifs trop timides pour être efficaces selon l’administration démocrate. Une hausse d’impôts appliquée aux foyers fiscaux de plus de 25 000 dollars est par exemple retenue dans un premier temps, mais cela ne peut pas suffire à contrebalancer une dette publique qui s’apprête à dépasser les 100 % du PIB.
Faute d’accord, le Président Obama a opté pour le déclenchement à compter de mars 2013 d’une procédure de séquestre. En vertu de cette procédure, 85 milliards de dollars de budget fédéral ont été gelés jusqu’en septembre 2013. Les conséquences de la mesure sont un symbole visible par tous aux États-Unis. Car ces 85 milliards de dollars pèsent pour 8 % du budget de la défense américaine, mais aussi et surtout pour 5 % du budget du reste de l’administration. Concrètement, cette mesure annonce la fermeture de certains services, de certains bureaux de proximité. Le séquestre n’est pas pour satisfaire l’opinion publique et pourtant.
Début 2013, la dette américaine dépasse les 16 000 milliards de dollars. On estime qu’elle pourrait s’élever jusqu’à 300 % du PIB d’ici 2050 si rien n’est fait pour l’endiguer. La crise de l’endettement ne peut plus être ignorée aux États-Unis auxquels l’agence Standard and Poor’s a retiré son triple A en 2011. C’est la raison pour laquelle les mesures-chocs prises, certes à contrecœur, par l’administration Obama sont un mal nécessaire pour regonfler la confiance des investisseurs envers le Trésor américain. Les États-Unis n’échappent plus à l’austérité, et en mars 2013, les problèmes américains ressemblent à s’y méprendre à ceux des pays européens.
Durant les premières semaines de l’année 2013, démocrates et républicains ont été en négociation pour trouver des solutions de substitutions aux mesures telles qu’elles étaient énoncées dans le Budget Control Act. Malheureusement, les négociations patinent et les points de rencontre entre les deux camps débouchent sur des dispositifs trop timides pour être efficaces selon l’administration démocrate. Une hausse d’impôts appliquée aux foyers fiscaux de plus de 25 000 dollars est par exemple retenue dans un premier temps, mais cela ne peut pas suffire à contrebalancer une dette publique qui s’apprête à dépasser les 100 % du PIB.
Faute d’accord, le Président Obama a opté pour le déclenchement à compter de mars 2013 d’une procédure de séquestre. En vertu de cette procédure, 85 milliards de dollars de budget fédéral ont été gelés jusqu’en septembre 2013. Les conséquences de la mesure sont un symbole visible par tous aux États-Unis. Car ces 85 milliards de dollars pèsent pour 8 % du budget de la défense américaine, mais aussi et surtout pour 5 % du budget du reste de l’administration. Concrètement, cette mesure annonce la fermeture de certains services, de certains bureaux de proximité. Le séquestre n’est pas pour satisfaire l’opinion publique et pourtant.
Début 2013, la dette américaine dépasse les 16 000 milliards de dollars. On estime qu’elle pourrait s’élever jusqu’à 300 % du PIB d’ici 2050 si rien n’est fait pour l’endiguer. La crise de l’endettement ne peut plus être ignorée aux États-Unis auxquels l’agence Standard and Poor’s a retiré son triple A en 2011. C’est la raison pour laquelle les mesures-chocs prises, certes à contrecœur, par l’administration Obama sont un mal nécessaire pour regonfler la confiance des investisseurs envers le Trésor américain. Les États-Unis n’échappent plus à l’austérité, et en mars 2013, les problèmes américains ressemblent à s’y méprendre à ceux des pays européens.