« Deux explosions à la Maison Blanche, et Barack Obama est blessé », pouvait-on lire dans une brève publiée sur tweeter le 23 avril 2013 à 13h07 par Associated Press. Ce tweet a été vu par les 1,919 millions d’abonnés au fil d’actualité de l’agence de presse américaine. Il n’en a pas fallu plus pour créer la panique sur les marchés boursiers du New York.
Trois minutes après la parution du fameux tweet, la bourse de Wall Street perdait l’équivalent de 136 milliards de dollars de capitaux. En témoigne notamment l’indice Dow Jones qui a dégringolé de 145 points en l’espace d’un claquement de doigts. Alors que même les géants de la bourse américaine avaient perdu de la valeur, l’agence de presse s’est aperçue de l’utilisation frauduleuse de son compte twitter et a rapidement démenti l’information. Les cours sont alors remontés presque aussi vite qu’ils étaient descendus, et le Dow Jones a même fini par enregistrer 1,05 % de hausse par rapport au fixing de la veille.
Que s’est-il donc passé le 23 avril 2013 ? L’ensemble des représentants des principales bourses de New York s’est refusé à tout commentaire. On peut le comprendre tant il leur serait difficile d’avouer la facilité déconcertante avec laquelle ces institutions ont été manipulées. La rumeur répandue sur tweeter aux dépens d’une source à fort crédit n’avait pourtant été reprise nulle part, mais elle a suffi à affoler la planète financière.
À vrai dire, la rapidité de la réaction du marché laisse penser que l’erreur n’est pas d’origine humaine, mais informatique. C’est du moins l’avis de nombreux spécialistes de la finance qui connaissent le fâcheux penchant des algorithmes d’échange à surréagir aux tendances baissières inopinées qui se manifestent sur le marché. Or avec l’emploi massif de ces solutions informatiques par les grands organismes financiers, la propension des places boursières à générer toutes seules des krachs n’en est que décuplée.
Le piratage informatique du compte Twitter de l’agence Associated Press révèle ainsi au grand jour un nouveau risque qui pèse sur le monde de la finance. En l’occurrence, le monde a découvert le 23 avril 2013 que les places boursières étaient particulièrement exposées au risque de guerre informatique. Pour certains observateurs, ce constat n’augure pas d’un grand danger, le marché ayant prouvé sa capacité à s’autoréguler au cours de cet évènement imprévu. D’autres en revanche redoute les conséquences dans l’hypothèse où de tels épisodes boursiers et médiatiques dureraient plus que ces fameuses trois minutes qui, un jour de printemps 2013, ont plongé Wall Street dans le doute.
Trois minutes après la parution du fameux tweet, la bourse de Wall Street perdait l’équivalent de 136 milliards de dollars de capitaux. En témoigne notamment l’indice Dow Jones qui a dégringolé de 145 points en l’espace d’un claquement de doigts. Alors que même les géants de la bourse américaine avaient perdu de la valeur, l’agence de presse s’est aperçue de l’utilisation frauduleuse de son compte twitter et a rapidement démenti l’information. Les cours sont alors remontés presque aussi vite qu’ils étaient descendus, et le Dow Jones a même fini par enregistrer 1,05 % de hausse par rapport au fixing de la veille.
Que s’est-il donc passé le 23 avril 2013 ? L’ensemble des représentants des principales bourses de New York s’est refusé à tout commentaire. On peut le comprendre tant il leur serait difficile d’avouer la facilité déconcertante avec laquelle ces institutions ont été manipulées. La rumeur répandue sur tweeter aux dépens d’une source à fort crédit n’avait pourtant été reprise nulle part, mais elle a suffi à affoler la planète financière.
À vrai dire, la rapidité de la réaction du marché laisse penser que l’erreur n’est pas d’origine humaine, mais informatique. C’est du moins l’avis de nombreux spécialistes de la finance qui connaissent le fâcheux penchant des algorithmes d’échange à surréagir aux tendances baissières inopinées qui se manifestent sur le marché. Or avec l’emploi massif de ces solutions informatiques par les grands organismes financiers, la propension des places boursières à générer toutes seules des krachs n’en est que décuplée.
Le piratage informatique du compte Twitter de l’agence Associated Press révèle ainsi au grand jour un nouveau risque qui pèse sur le monde de la finance. En l’occurrence, le monde a découvert le 23 avril 2013 que les places boursières étaient particulièrement exposées au risque de guerre informatique. Pour certains observateurs, ce constat n’augure pas d’un grand danger, le marché ayant prouvé sa capacité à s’autoréguler au cours de cet évènement imprévu. D’autres en revanche redoute les conséquences dans l’hypothèse où de tels épisodes boursiers et médiatiques dureraient plus que ces fameuses trois minutes qui, un jour de printemps 2013, ont plongé Wall Street dans le doute.