Alors qu’EDF espère convaincre de prolonger la durée de vie de son parc nucléaire afin de la faire passer au-delà des 40 ans initialement prévus, ce nouveau rapport que Jean Tandonnet a remis aujourd’hui au rapporteur de la commission d’enquête du coût du nucléaire, le député EELV Denis Baupin, met l’accent sur la sécurité des travailleurs et sur les travaux nécessaires et en cours.
L’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) avait déjà estimé qu’EDF était « débordée » par les travaux sur son parc comme le rapportait un article des Echos du 14 février 2014, Jean Tandonnet dans son rapport « déplore le nombre très élevé d’événements significatifs pour la sûreté associés aux non-qualités de maintenance » qui seraient en hausse de 80% selon ce que rapportent Les Echos.
De plus, la sécurité du travail serait « beaucoup trop éloignée des meilleurs pratiques internationales ». En France, il y aurait 3,3 accidents du travail pour 1 million d’heures travaillées dans les centrales françaises alors qu’au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, dans les centrales d’EDF ? ces accidents sont bien moins fréquents (respectivement 0,7 accidents et 0,2 accidents par million d’heures de travail).
Toutefois, le rapport met en évidence une baisse des accidents de niveau 1 de 23% depuis 2010 et l’absence d’accidents de niveau 2 depuis cette année-là. Mais il reste que, toujours selon ce que rapportent les Echos, la disponibilité des centrales n’a été que de 78%, soit moins que ce qui était prévu par le groupe. De même, une moyenne de 26 jours d’arrêt de plus a été enregistrée pour chaque arrêt de centrale lié aux travaux de rénovation.
L’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) avait déjà estimé qu’EDF était « débordée » par les travaux sur son parc comme le rapportait un article des Echos du 14 février 2014, Jean Tandonnet dans son rapport « déplore le nombre très élevé d’événements significatifs pour la sûreté associés aux non-qualités de maintenance » qui seraient en hausse de 80% selon ce que rapportent Les Echos.
De plus, la sécurité du travail serait « beaucoup trop éloignée des meilleurs pratiques internationales ». En France, il y aurait 3,3 accidents du travail pour 1 million d’heures travaillées dans les centrales françaises alors qu’au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, dans les centrales d’EDF ? ces accidents sont bien moins fréquents (respectivement 0,7 accidents et 0,2 accidents par million d’heures de travail).
Toutefois, le rapport met en évidence une baisse des accidents de niveau 1 de 23% depuis 2010 et l’absence d’accidents de niveau 2 depuis cette année-là. Mais il reste que, toujours selon ce que rapportent les Echos, la disponibilité des centrales n’a été que de 78%, soit moins que ce qui était prévu par le groupe. De même, une moyenne de 26 jours d’arrêt de plus a été enregistrée pour chaque arrêt de centrale lié aux travaux de rénovation.