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Pour la première fois depuis le scandale le PDG du groupe, Matthias Mueller, s'essaye à un exercice difficile : chiffrer le coût du rappel des 11 millions de véhicules concernés par la fraude au logiciel truqueur de tests institutionnels. Et ce qu'il laisse entendre est que l'argent que le groupe a mis de côté lorsque le scandale a éclaté ne risque pas de suffire.
Lorsque les Etats-Unis ont dévoilé la fraude Volkswagen a réagi rapidement et placé de côté quelques 6,5 milliards d'euros. Si on parlait déjà d'un risque de 18 milliards de dollars d'amende, les 6,5 milliards d'euros auraient pu suffire dans un premier temps. Mais Volkswagen ne devait, à ce moment-là, que rappeler 500 000 véhicules. Désormais ce sont 11 millions de véhicules qui doivent être réparés et ce dans le monde entier.
Les 6,5 milliards d'euros mis de côté suffiraient à peine, selon Matthias Mueller, à couvrir ces frais de réparation et rappel. De quoi lui faire déclarer que le groupe "pourrait nécessiter de trouver d'autres réserves" d'argent. Car après la réparation du matériel viendra la réparation des dommages moraux et environnementaux.
Quasiment tous les gouvernements ont annoncé mener leur enquête : les Etats-Unis, bien entendu, mais également la France ou encore l'Allemagne, berceau de Volkswagen. Autant de potentielles amendes qui pendent au nez du constructeur
Lorsque les Etats-Unis ont dévoilé la fraude Volkswagen a réagi rapidement et placé de côté quelques 6,5 milliards d'euros. Si on parlait déjà d'un risque de 18 milliards de dollars d'amende, les 6,5 milliards d'euros auraient pu suffire dans un premier temps. Mais Volkswagen ne devait, à ce moment-là, que rappeler 500 000 véhicules. Désormais ce sont 11 millions de véhicules qui doivent être réparés et ce dans le monde entier.
Les 6,5 milliards d'euros mis de côté suffiraient à peine, selon Matthias Mueller, à couvrir ces frais de réparation et rappel. De quoi lui faire déclarer que le groupe "pourrait nécessiter de trouver d'autres réserves" d'argent. Car après la réparation du matériel viendra la réparation des dommages moraux et environnementaux.
Quasiment tous les gouvernements ont annoncé mener leur enquête : les Etats-Unis, bien entendu, mais également la France ou encore l'Allemagne, berceau de Volkswagen. Autant de potentielles amendes qui pendent au nez du constructeur