Lundi 12 mai 2014 : Alstom : Siemens abat de nouvelles cartes pour tenter de l'emporter face à Général Electric
cc/flickr/ Alex van Herwijnen
Le feuilleton de l'acquisition de l'activité Énergie d'Alstom se poursuit. Après le « niet » du gouvernement français à l'offre de General Electric, c'est l'allemand Siemens qui avance ses nouveaux pions afin de pencher la balance.
Et ce, même si Alstom, entreprise privée, a fait connaître sa préférence pour une revente à l'américain…
Siemens, le géant allemand éconduit — jusqu'à présent — repart à l'assaut d'Alstom avec une nouvelle dot : l'entreprise pourrait, en échange des activités Énergie du groupe français, lui proposer de reprendre son activité de signalisation. Cela se rajoute aux trains à grande vitesse ICE, aux locomotives et au matériel urbain roulant, ces derniers ayant été rajoutés récemment. Siemens offrirait de plus entre 10,5 et 11 milliards d'euros pour la reprise des actifs en lien avec l'énergie d'Alstom.
Et ce, même si Alstom, entreprise privée, a fait connaître sa préférence pour une revente à l'américain…
Siemens, le géant allemand éconduit — jusqu'à présent — repart à l'assaut d'Alstom avec une nouvelle dot : l'entreprise pourrait, en échange des activités Énergie du groupe français, lui proposer de reprendre son activité de signalisation. Cela se rajoute aux trains à grande vitesse ICE, aux locomotives et au matériel urbain roulant, ces derniers ayant été rajoutés récemment. Siemens offrirait de plus entre 10,5 et 11 milliards d'euros pour la reprise des actifs en lien avec l'énergie d'Alstom.
SNCM : le conseil de surveillance joue à stop ou encore
L'avenir de Marc Dufour à la tête de la SNCM se jouera ce lundi 12 mai 2014 lors de la réunion du conseil de surveillance de la société qui continue d'avoir du mal à redresser la tête.
La SNCM est actuellement détenue à 66% par la société Transdev, à 25% par l'état et à 9% par les salariés. Lors de la réunion de ce lundi 12 mai 2014, entre autres dossiers brûlants à l'ordre du jour comme l'arrêté des comptes de 2013 ou la manière d'utiliser les 60 millions d'euros de la vente du « Napoléon Bonaparte » au croisiériste italien MSC, il y a également la question de la fin du mandat de Marc Dufour.
La SNCM est actuellement détenue à 66% par la société Transdev, à 25% par l'état et à 9% par les salariés. Lors de la réunion de ce lundi 12 mai 2014, entre autres dossiers brûlants à l'ordre du jour comme l'arrêté des comptes de 2013 ou la manière d'utiliser les 60 millions d'euros de la vente du « Napoléon Bonaparte » au croisiériste italien MSC, il y a également la question de la fin du mandat de Marc Dufour.
Mission impossible : sauver l'écotaxe
L'écotaxe, cet « impôt écologique » mort-né, peut-il renaître de ses cendres ? Deux visions s'opposent : celle de Ségolène Royal, la ministre de l'Écologie, et celle de la mission mise en place par le parlement.
De la première, on connait déjà les propositions. La ministre s'est d'emblée positionnée contre l'écotaxe, rien de moins. Sa solution tiendrait en un « péage de transit » pour les camions étrangers empruntant le territoire français, ainsi qu'un prélèvement sur les profits des sociétés en charge de la gestion des autoroutes.
De la première, on connait déjà les propositions. La ministre s'est d'emblée positionnée contre l'écotaxe, rien de moins. Sa solution tiendrait en un « péage de transit » pour les camions étrangers empruntant le territoire français, ainsi qu'un prélèvement sur les profits des sociétés en charge de la gestion des autoroutes.
Mercredi 14 mai 2014 : Etats-Unis : BNP Paribas risque 3,5 milliards de dollars d'amende pour "rupture d'embargo"
Il ne fait pas bon vouloir défier les lois américaines, quand bien même un des principes généraux du droit, la territorialité de la loi, devrait plaider en faveur de BNP Paribas. Les autorités américaines reprochent à la banque française de ne pas avoir obéi aux lois nationales interdisant aux banques de travailler avec les pays soumis à un embargo par les Etats-Unis, à savoir l'Iran, le Soudan et... Cuba, pour les raisons politiques que l'on sait. Si BNP Paribas est concerné par cet embargo, c'est à cause de son implantation outre-Atlantique, qui la soumettrait de fait aux lois américaines.
Jeudi 15 mai 2014 : Le PIB français dopé grâce à un coup de baguette statistique magique
La croissance, c'est simple comme un coup de statistiques. Il suffit d'un rien pour gonfler le PIB… L'Insee le prouve en changeant le mode de calcul des comptes de l'État.
On ne sera pas surpris d'entendre aujourd'hui l'Insee annoncer soudainement de bons chiffres. L'endettement français va reculer, tandis que la richesse produite devrait grimper comme par magie de 2 à 3% ! Mais cette amélioration soudaine de la situation économique du pays n'aura rien à voir avec un retour fracassant de la croissance.
On ne sera pas surpris d'entendre aujourd'hui l'Insee annoncer soudainement de bons chiffres. L'endettement français va reculer, tandis que la richesse produite devrait grimper comme par magie de 2 à 3% ! Mais cette amélioration soudaine de la situation économique du pays n'aura rien à voir avec un retour fracassant de la croissance.
Mediator : Les laboratoires Servier indemniseront toutes les victimes du médicament
Le scandale du Mediator fait encore parler de lui malgré le décès du fondateur du laboratoire qui l'avait développé, Jacques Servier, décédé le 16 avril 2014. Olivier Laureau, nouveau PDG du groupe et ancien directeur financier, a décidé de remonter la pente et de redorer l'image des laboratoires Servier en annonçant que sa société « assumera ses responsabilités » et « indemnisera tous les patients » victimes du Médiator.