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Actuellement Areva a un coût en termes de personnel qui avoisine les 4 milliards d'euros selon le groupe ce qui représente environ la moitié de son chiffre d'affaires de 8 milliards d'euros par an. Un coût trop élevé alors qu'Areva doit faire face à plusieurs difficultés dont de nombreux retard sur ses chantiers et un mouvement global de refus du nucléaire dans le monde. A cela s'ajoute la concurrence des énergies renouvelables.
Le groupe doit donc réduire ses frais afin de retrouver des marges confortables et c'est dans cette optique qu'il a annoncé la suppression de 6 000 postes dans le monde sur les 45 000 personnes employées. La majorité de cette suppression d'emplois se fera en France puisque ce sont entre 3 000 et 4 000 postes qui seront supprimés dans l'Hexagone, essentiellement dans les fonctions support, corporate et siège.
Toujours dans l'optique de retrouver une stabilité financière confortable, Areva étudie également d'autres options. En particulier l'ouverture du capital de son activité minière à des investisseurs étrangers pourrait être intéressante. Mais uniquement l'activité minière, le reste, notamment le nucléaire, est trop stratégiquement sensible en termes de secrets industriels et c'est pourquoi le capital d'Areva est détenu à 87% par les pouvoirs publics.
A noter également que plusieurs groupes chinois se sont dits intéressés par Areva tout du moins pour signer des partenariats plus poussés avec le groupe français.
Le groupe doit donc réduire ses frais afin de retrouver des marges confortables et c'est dans cette optique qu'il a annoncé la suppression de 6 000 postes dans le monde sur les 45 000 personnes employées. La majorité de cette suppression d'emplois se fera en France puisque ce sont entre 3 000 et 4 000 postes qui seront supprimés dans l'Hexagone, essentiellement dans les fonctions support, corporate et siège.
Toujours dans l'optique de retrouver une stabilité financière confortable, Areva étudie également d'autres options. En particulier l'ouverture du capital de son activité minière à des investisseurs étrangers pourrait être intéressante. Mais uniquement l'activité minière, le reste, notamment le nucléaire, est trop stratégiquement sensible en termes de secrets industriels et c'est pourquoi le capital d'Areva est détenu à 87% par les pouvoirs publics.
A noter également que plusieurs groupes chinois se sont dits intéressés par Areva tout du moins pour signer des partenariats plus poussés avec le groupe français.