Le nouveau groupe s'appellera Nokia Corp et sera dirigé par les finlandais avec son siège social en Finlande. Risto Siilasmaa sera le présidnet du conseil d'administration dans lequel trois administrateurs seront issus d'Alcatel-Lucent et Rajeev Suri deviendra le directeur général de la nouvelle entité.
Le gouvernement a fait part de ses inquiétudes pour l'emploi en France et surtout pour le déplacement du centre décisionnel et du siège social en Finlande mais Nokia s'est engagée à préserver l'emploi dans l'Hexagone. Une partie des décisions stratégiques devraient également être déléguées aux équipes française, ce qui a quelque peut rassuré les pouvoirs publics qui font face au départ de grands groupes français rachetés par des étrangers. C'était le cas lors de la fusion-acquisition entre General Electric et Alstom, par exemple.
Car c'est d'un véritable rachat qu'il s'agit. Alcatel-Lucent n'existera plus et les actionnaires du groupe français ne détiendront que 33,5% du nouveau groupe, contre 66,5% pour les actionnaires de Nokia, ce qui valorise Alcatel-Lucent à 15,6 milliards d'euros.
En attendant, Nokia a annoncé la création de 500 postes de recherche et développement de plus en France ce qui portera les équipes de R&D d'Alcatel-Lucent à 2500 personnes ainsi qu'un "fonds de financement des start-up de 100 millions d'euros.
La fusion, qui doit encore être soumise à l'autorité de la concurrence pour une vérification, devrait être finalisée au premier semestre 2016. Les deux groupes estiment les synergies à 900 millions d'euros par an.
Le gouvernement a fait part de ses inquiétudes pour l'emploi en France et surtout pour le déplacement du centre décisionnel et du siège social en Finlande mais Nokia s'est engagée à préserver l'emploi dans l'Hexagone. Une partie des décisions stratégiques devraient également être déléguées aux équipes française, ce qui a quelque peut rassuré les pouvoirs publics qui font face au départ de grands groupes français rachetés par des étrangers. C'était le cas lors de la fusion-acquisition entre General Electric et Alstom, par exemple.
Car c'est d'un véritable rachat qu'il s'agit. Alcatel-Lucent n'existera plus et les actionnaires du groupe français ne détiendront que 33,5% du nouveau groupe, contre 66,5% pour les actionnaires de Nokia, ce qui valorise Alcatel-Lucent à 15,6 milliards d'euros.
En attendant, Nokia a annoncé la création de 500 postes de recherche et développement de plus en France ce qui portera les équipes de R&D d'Alcatel-Lucent à 2500 personnes ainsi qu'un "fonds de financement des start-up de 100 millions d'euros.
La fusion, qui doit encore être soumise à l'autorité de la concurrence pour une vérification, devrait être finalisée au premier semestre 2016. Les deux groupes estiment les synergies à 900 millions d'euros par an.