L'opération pourrait être d'une envergure jamais vue à ce jour : Pfizer serait prêt à débourser entre 370 et 380 dollars par action pour son concurrent Allergan. L'opération ainsi réalisée serait de près de 150 milliards de dollars ce qui en ferait la plus grosses opération du secteur pharmaceutique mais, surtout, la troisième plus grosse opération de l'histoire.
Si l'idée de créer le premier groupe pharmaceutique du monde, toutefois, est bien entendu parmi les objectifs de Pfizer, le groupe américain aimerait surtout user de la fiscalité avantageuse de l'Irlande. Allergan a son siège social en Irlande et bénéficie en effet d'une taxation à 15%... alors que Pfizer est taxée à 25%. C'est surtout cette optimisation fiscale qu'espère réaliser Pfizer.
La tentation est grande mais Pfizer pourrait bien échouer : les pays sont de plus en plus sur les dents face à ce type d'opérations. Surtout les Etats-Unis qui ont dévoilé une nouvelle réglementation concernant "l'inversion fiscale", c’est-à-dire le fait de racheter une entreprise pour déplacer le siège social là où la fiscalité est moins élevée.
Mais bien entendu il n'est pas là uniquement question d'optimisation fiscale : les portefeuilles de brevets des deux groupes sont énormes et une fusion les renforcerait tout en créant d'énormes synergies qui leur seraient bénéfiques.
Les discussions se poursuivent donc entre les deux conseils d'administration puis, si un accord est trouvé, ce sera autour des autorités compétentes de donner leur avis. C'est à ce niveau-là que tout va se jouer.
Si l'idée de créer le premier groupe pharmaceutique du monde, toutefois, est bien entendu parmi les objectifs de Pfizer, le groupe américain aimerait surtout user de la fiscalité avantageuse de l'Irlande. Allergan a son siège social en Irlande et bénéficie en effet d'une taxation à 15%... alors que Pfizer est taxée à 25%. C'est surtout cette optimisation fiscale qu'espère réaliser Pfizer.
La tentation est grande mais Pfizer pourrait bien échouer : les pays sont de plus en plus sur les dents face à ce type d'opérations. Surtout les Etats-Unis qui ont dévoilé une nouvelle réglementation concernant "l'inversion fiscale", c’est-à-dire le fait de racheter une entreprise pour déplacer le siège social là où la fiscalité est moins élevée.
Mais bien entendu il n'est pas là uniquement question d'optimisation fiscale : les portefeuilles de brevets des deux groupes sont énormes et une fusion les renforcerait tout en créant d'énormes synergies qui leur seraient bénéfiques.
Les discussions se poursuivent donc entre les deux conseils d'administration puis, si un accord est trouvé, ce sera autour des autorités compétentes de donner leur avis. C'est à ce niveau-là que tout va se jouer.