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A force de vouloir tuer le gaz de schiste américain, l'OPEP aura fini par créer un problème mondial. Un problème que l'Agence Internationale de l'Energie avait déjà signalé : les investissements dans le pétrole ne sont plus suffisants. Du moins, les projets d'investissement ne permettront pas de répondre à la demande prévue en 2040 en pétrole.
Selon l'OPEP, en effet, la demande devrait augmenter malgré les énergies renouvelables. De 92,8 millions de barils de pétrole par jour elle passerait à 109,8 millions de barils par jour. Pour y répondre, selon le cartel de l'or noir, il faudrait investir d'ici 2040 près de 10 000 milliards de dollars dans les infrastructures dont 7 200 milliards pour l'exploration et la production.
Ces investissements sont gigantesques : 400 milliards de dollars par an dont 250 milliards reviendraient aux pays non-OPEP, selon l'OPEP elle-même. S'ils ne sont pas réalisés le risque est que le monde coure vers une pénurie de pétrole ce qui pourrait faire grimper les prix à des niveaux jamais vus et créer une nouvelle crise.
Selon l'OPEP, toutefois, le pétrole devrait remonter à 80 dollars le baril en 2020. Une perspective qui n'est pas partagée par les spécialistes qui tablent plutôt sur 65 voire 70 dollars le baril à cette date. Mais les projections de l'OPEP en termes de demande mondiale en pétrole sont supérieures à celles de l'AIE sur le sujet. Mais les deux organismes sont concordes : il va falloir investir massivement.
Selon l'OPEP, en effet, la demande devrait augmenter malgré les énergies renouvelables. De 92,8 millions de barils de pétrole par jour elle passerait à 109,8 millions de barils par jour. Pour y répondre, selon le cartel de l'or noir, il faudrait investir d'ici 2040 près de 10 000 milliards de dollars dans les infrastructures dont 7 200 milliards pour l'exploration et la production.
Ces investissements sont gigantesques : 400 milliards de dollars par an dont 250 milliards reviendraient aux pays non-OPEP, selon l'OPEP elle-même. S'ils ne sont pas réalisés le risque est que le monde coure vers une pénurie de pétrole ce qui pourrait faire grimper les prix à des niveaux jamais vus et créer une nouvelle crise.
Selon l'OPEP, toutefois, le pétrole devrait remonter à 80 dollars le baril en 2020. Une perspective qui n'est pas partagée par les spécialistes qui tablent plutôt sur 65 voire 70 dollars le baril à cette date. Mais les projections de l'OPEP en termes de demande mondiale en pétrole sont supérieures à celles de l'AIE sur le sujet. Mais les deux organismes sont concordes : il va falloir investir massivement.